La 13ème Conférences des Parties de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification a démarré le 6 septembre 2017 à Ordos en Chine. Le ReSaD s’est mobilisé depuis plusieurs mois pour préparer cette rencontre et y porter les positions de ses membres.
Dès le premier jour, ce side-event a rassemblé les plateformes membres et en quelque sorte, ouvert leurs travaux avec le soutien de M. Patrice Burger, Pésident du conseil d’administration du CARI.
Un film de 26 minutes retraçant la construction du module et le déroulement des premières form’actions au Niger et au Burkina Faso a été projeté pour la première fois. Suite à la projection, la parole a été donnée à l’audience pour interroger les deux intervenants : M. Moussa Halilou, point focal du ReSaD au Niger, et Mme Fama Touré de l’Agence Régionale de Développement de Louga, qui est intervenue comme formatrice sur la form’action réalisée au Sénégal.
Les participants ont fait preuve d’une grande curiosité quand à la diffusion du module de form’action. Comment le ReSaD va-t-il organiser de nouvelles form’actions ? Une ONG locale peut-elle en profiter pour renforcer les compétences de sa commune d’intervention ?..
Ce side-event était la toute première étape de diffusion du module de form’action, elle se poursuivra par un atelier régional au Sénégal en décembre. Puis en 2018, des formations de formateurs autour du module seront organisées dans les 5 pays (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Sénégal). L’objectif final est que le module soit disponible pour tout acteur du développement et tout partenaire des collectivités.
Par ailleurs, les points focaux du ReSaD ont fait part des opportunités locales pour organiser des form’actions et du vif intérêt de certains partenaires tels que la Grande Muraille Verte au Burkina Faso ou le Programme d’Action Communautaire au Niger (PAC3).
Enfin, face au défi de la gestion durable des terres, l’implication des autorités locales est essentielle pour rechercher et mettre en œuvre des solutions qui soient à la fois adaptées aux situations et aux besoins de leur territoire et acceptées par tous les acteurs. Ce constat a été particulièrement partagé par les participants qui encouragent à s’appuyer sur les compétences locales pour la diffusion du module, en s’adressant aux agences régionales et aux services techniques déconcentrés.
Le projet FLEUVE s’inscrit dans le cadre de l’initiative de la Grande Muraille Verte (IGMVSS). Il est coordonné par le Mécanisme mondial et est financé par l'Union Européenne. Sa composante régionale est coordonnée par le CARI, en collaboration avec les réseaux de la société civile: RADDO, ReSaD et Drynet.
Le projet régional Front Local Environnemental pour une Union Verte (FLEUVE) a pour ambition de créer une dynamique régionale en s’appuyant sur le partage d’expériences et la mutualisation sur la gestion durable des terres. Il contribue à créer un module de form’action à destination des collectivités locales (formation appliquée alternant théorie et pratique dans l’action).