Les membres de Coordination SUD dénoncent l’accaparement des terres, de l’eau et des autres ressources naturelles liées à l’alimentation. Ils ont consacré à ce problème l’une des premières publications de la commission Agriculture et alimentation (C2A), le traitant comme une menace pour la sécurité alimentaire1. En 2016, la commission a partagé des
recommandations sur les politiques foncières qui permettraient d’y faire face en Afrique2 et participé du 31 mars au 2 avril, par l’intermédiaire de plusieurs de ses membres, à un forum mondial multi-acteurs consacré à dégager des pistes d’actions, le Forum mondial sur l’accès à la terre et aux ressources naturelles (FMAT) à València en Espagne.
La 44ème session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) s’est tenue au sein des Nations unies à Rome du 9 au 13 octobre 20171. L’évaluation de cette plateforme internationale et intergouvernementale, la nutrition et la gestion durable des forêts y étaient à l’ordre du jour. Réuni en forum durant les deux jours précédents cette session,
le Mécanisme de la société civile (MSC) a de nouveau pris une part active et constructive aux travaux du CSA. Des organisations membres de Coordination SUD s’y sont associées. Les manifestations du MSC ont notamment permis de dénoncer les risques des méga-fusions dans le secteur de l’agroalimentaire, de défendre les droits des femmes et de
porter les voix des sans-terres et des victimes de l’insécurité alimentaire.
La commission publie les Notes de la C2A, bulletin périodique à vocation pédagogique sur des points thématiques et Les Échos de Rome, à l’occasion des réunions du Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale des Nations Unies (CSA). Ces bulletins s’adressent aussi bien au grand public qu’aux professionnel∙le∙s du secteur.
La commission Agriculture et alimentation (C2A) regroupe les ONG membres qui agissent pour la réalisation du droit à l’alimentation et un soutien renforcé à l’agriculture familiale dans les politiques ayant un impact sur la sécurité alimentaire mondiale.
La C2A agit en faveur de la prise en considération du sort des paysannes et des paysans du Sud (qui représentent les trois quarts des personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour) dans les négociations internationales.