Au Mali
Près de 68% de la population malienne est rurale et dépend de la terre pour sa subsistance. Au cours des trois dernières décennies, l’expansion de l’agriculture, et notamment des cultures d’exportation comme le coton, a largement contribué à la destruction des espaces naturels à travers la déforestation et l’occupation progressive de zones pastorales. Les zones les plus fortement dégradées ont perdu une grande partie de leur capacité de résilience et sont plus vulnérables aux changements climatiques, ce qui a un impact économique très élevé. L’État malien a reconnu que la GDT constitue le socle d’une agriculture pérenne, ainsi qu’une composante du développement durable et de la réduction de la pauvreté.