Dans le cadre du sommet international des acteurs non étatiques Désertif’actions 2017 qui a eu lieu les 27 et 28 juin derniers à Strasbourg, un atelier de travail sur la neutralité en matière de dégradation des terres a réuni une quinzaine d’acteurs de la société civile autour de la question : « Quelle contribution des projets de développement dans les territoires aux cibles nationales de NDT ? ».
Antoine Cornet (CSFD) a ouvert la séance sur la définition et l’historique du concept de neutralité. Abdoulaye Karama (SOS Sahel Internationale - Burkina Faso) a ensuite présenté le processus de définition des cibles en cours au Burkina Faso. Bhawani Shanker Kusum a témoigné de son expérience au sein de l’ONG Gram Bharati Samiti sur des projets de territoire en Inde. Nadège Hellemans (CARI) a introduit la méthodologie relative à l’étude du GTD sur la contribution de la société civile aux cibles nationales de NDT.
L’atelier a ensuite été subdivisé en trois groupes de réflexion, sur le modèle du « World café », pour développer trois thématiques :
Les participants ont réitéré la nécessité d’une construction en commun du diagnostic et des orientations de mise en oeuvre par les différentes typologies d’acteurs présentes sur le territoire. Ils ont également préconisé que la gestion durable des terres soit l’axe de mise en oeuvre de la neutralité, selon l’exemple du Burkina Faso et des pays sahéliens voisins.
Pour plus de précision, un compte rendu de l'atelier est mis à disposition.