Le Fonds vert pour le climat ne doit pas s'éloigner de son objectif : financer les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à renforcer leur capacité à répondre au changement climatique.
C'est le plus grand fonds dédié au monde à cela. Il a été mis en place par la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 2010. Il joue un rôle crucial au service de l'accord de Paris, en soutenant l'objectif consistant à maintenir la hausse moyenne de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius.
C'est pourquoi l'association CARI soutient la campagne "End Fossil Fuels in Asia" pour empêcher que la banque japonaise Sumitomo Mitsui Banking Corporation - SMBC (troisième prêteur mondial aux promoteurs de centrales au charbon) accède au Fonds vert. Une entreprise favorisant l'économie polluante du charbon ne peut pas être un partenaire légitime dans la mise en œuvre de projets d'adaptations aux changements climatiques. Les changements climatiques contribuent à la désertification et la désertification contribue aux changements climatiques. Le fonds vert est un mécanisme majeur pour les pays soumis à la dégradation des terres où intervient le CARI (région sahélienne, Maghreb, Inde, Afrique du Sud, Brésil).
La SMBC doit faire preuve d'un réel engagement pour aligner sa stratégie commerciale sur l'accord de Paris en se retirant immédiatement et totalement de tous les projets de charbon. Elle devrait également déclarer qu'elle ne financera aucun projet de charbon, pas même le charbon dit propre.