Cette journée a été organisée au Centre Culturel Franco-Nigérien de Niamey, en partenariat avec Agrhymet, l’IRD, les Jeunes Volontaires de l’Environnement, le CNEDD et la Coordination Nationale des Radios Communautaires du Niger.
Environ 60 personnes ont assisté à la matinée consacrée à une suite d’interventions introduites par le CNEDD sur la synergie entre les trois Conventions de Rio.
M. Moussa Halilou, point focal du ReSaD au sein du CNCOD a restitué les actions menées par le réseau à la COP13 ainsi que les principaux résultats des discussions des parties. Ces éléments sont à retrouver dans le rapport complet de la participation du ReSaD à la COP13. Agrhymet a présenté un modèle scientifique de prévision de la dégradation des terres, destiné à devenir un outil de planification et d’aide à la décision pour identifier les zones prioritaires d’intervention. Les Jeunes Volontaires pour l’Environnement ont présenté leurs actions, notamment en termes de sensibilisation aux changements climatiques. Enfin, le CNRACOM a montré comment les radios communautaires peuvent contribuer à lutter contre la désertification. La matinée s’est achevée par la projection d’un film produit par l’IRD, Parole de fleuve, qui donne la parole au poisson Silure et au crocodile, pour qu’ils racontent avec les gens du fleuve Niger leurs difficultés actuelles. Ils évoquent l'action de la sécheresse et des hommes sur l'environnement ainsi que la nécessité de sauvegarder les merveilleuses richesses du fleuve.
Changement de décors pour l’après-midi, durant laquelle des élèves de trois lycées de Niamey ont investi l’auditorium du Centre Culturel, pour présenter leurs travaux des dernières semaines sur la désertification et les changements climatiques. Sous forme d’exposés, d’interview d’expert, de jeu-quizz, de poèmes et de sketch, les lycéens ont abordés plusieurs thèmes et questions :
Des scientifiques d’Agrhymet et de l’IRD, et le point focal ReSaD au Niger, impressionnés par la qualité des présentations, ont enfin répondu aux questions des élèves sur ces thématiques. Il faut parier que ces futurs scientifiques, décideurs ou représentants de la société civile sont d’ores et déjà acquis aux causes de la lutte contre la désertification et les effets des changements climatiques.
Leurs travaux seront mis en ligne sur le centre de ressources du ReSaD.