Un an après l'adoption de l'Accord de Paris et quelques mois seulement suite à la COP22, les chefs d’États et de Gouvernements se sont félicités de l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris. Ils ont également salué la réussite de la COP22 organisée par le Maroc, et qui a mis l'Afrique au cœur de son programme d'action. En témoigne, la Proclamation de Marrakech et le 1er Sommet Africain de l’Action, tenu en novembre 2016, qui manifestent l’irréversibilité de la dynamique climatique et le lourd tribut payé par l’Afrique dans l’équation « climat ». Les pays africains s’y sont engagés à agir en faveur d’une co-émergence continentale.
Les parties du Sommet Afrique – France ont réaffirmé le rôle crucial des énergies renouvelables pour accélérer le développement du continent, la France poursuit ainsi la mise en œuvre accélérée de son engagement dans le cadre de l’Initiative Africaine pour les énergies renouvelables, qui s’élève à 3 milliards d'euros sur la période 2016-2020, ainsi que sa mobilisation des autres soutiens à l’Initiative.
Les chefs d'États et de Gouvernements ont enfin souligné l'importance d'un rééquilibrage entre les financements alloués aux actions d'atténuation et aux actions d'adaptation, en particulier pour les pays africains. Ils ont appelé à l'évaluation commune périodique et à haut niveau de la mise en œuvre des engagements financiers et de leur utilisation par les pays africains.