Sur le plan agricole, il est aujourd'hui unanimement approuvé que partir des ressources offertes par les écosystèmes est pertinent pour bâtir des réponses durables aptes à relever divers défis (élimination de la faim, de la pauvreté, valorisation de la biodiversité et réduction des gaz à effet de serre). Agridape suggère qu'il faut aujourd'hui promouvoir l'EBA (adaptation basée sur les écosystèmes, en anglais), ce qui revient finalement à promouvoir l'agroécologie. Si ces systèmes ont fini de prouver leur efficacité, c'est l'engagement politique en leur faveur qui manque aujourd'hui encore: les pouvoirs publics sont dubitatifs sur la capacité de l'agroécologie à nourrir une population en croissance. Mais dans le cadre de la Décennie de l'agriculture familiale de l'ONU, la question de la transititon agroécologique en Afrique pourrait être mieux adressée en 2019, selon Agridape.
Les contributeurs à ce numéro ont donc principalement mis l'accent sur des expériences passant par la valorisation de ressources endogènes pour préserver la diversité biologique, les sols, les cultures mais aussi l'autonomisation des femmes et la diversification des revenus paysans et des sources alimentaires pour les communautés. Parmi les diverses expériences sur lesquelles revient ce numéro d'Agridape, on trouve: